Consultez l'article paru sur ML mercredi 10 février.
21 saturarguois avaient décidé de braver, ce lundi 8 février, la pluie et le froid.
Peu importe, l'objet de cette sortie était passionnant : assister à la fabrication d'un journal quotidien.
Tout est parfaitement huilé : après avoir reçu les consignes de mise en page par la rédaction du journal, les divers bureaux locaux travaillent à l'élaboration des articles dans l'espace (le carton) qui leur est attribué. En fin d'après midi toutes les éditions sont presque bouclées. Les quinze première pages du journal sont construites par les éditions locales. A partir de la page 16 (courses hippiques), le journal devient commun dans toutes les versions. Le second cahier est, lui aussi, commun à toute la région.
23h00 : après contrôle de tous les articles et de la cohérence de chaque édition locale, commence l'impression, avec des mises à jour en temps réel, si l'actualité le nécessite. Premiers imprimés : les départements les plus éloignés : Aveyron, Lozère, PO, Aude, Gard et, enfin, Hérault vers 2h30 du matin. La majorité des départements possède plusieurs éditions. Toute cette organisation est gérée par un logiciel nommé "le superviseur" qui permet au rédacteur en chef du journal, tout au long de la journée d'assister en temps réel à l'évolution des pages. Vient ensuite l'impression des 250 000 journaux qui nécessiteront, chaque nuit, environ 35 tonnes de papier et plusieurs centaines de litres d'encre. Enfin, les livreurs partent, vers minuit pour les premiers, livrer chacun des détaillants de toute la région.
Retour à Saturargues vers 1h du matin.
Aucune importance, c'était passionnant !