Après Collioure en 2012, voyage au centre cosmique du monde en 2013 !
Ce 19 septembre 1963, j’ai eu à la gare de Perpignan une espèce d’extase cosmogonique plus forte que les précédentes. J’ai eu une vision exacte de la constitution de l’univers ».
Salvador Dali.
Samedi 12 octobre une belle sortie était organisée dans la capitale de la catalogne du nord et des rois de Majorque. A l'initiative des Amis de la bibliothèque, voici deux ans que nous nous promenons dans le département des PO (Collioure en 2012), peut-être Ceret en 2014 ? Nous allons glisser l'idée aux organisateurs. Cette destination a convaincu près de 45 personnes, largement suffisant pour affreter un car de tourisme. Perpignan est une ville très agréable qui se situe à moins de 30 km de l'Espagne et à 1h45 de Saturargues. La gare est entré dans la légende grâce à Salvador Dali (originaire de Figueras, 60 km plus au sud) qui considéra qu'elle était le centre cosmique du monde. Il ne connaissait pas saturargues, bien évidemment.
Fabienne, la présidente n'est pas déçue de cette journée.
L'histoire de la ville :
L'histoire de Perpignan ne commence pas avant le xe siècle.
C’est au Moyen Âge, à partir du xe siècle, que la ville connaît son essor. Elle est en effet la capitale du comté de Roussillon dès cette époque. En 1172, elle est intégrée à la couronne d'Aragon. Entre 1276 et 1344, Perpignan connaît son âge d’or ; la ville est alors la capitale continentale du royaume de Majorque. En 1344, elle perd son statut de capitale par la réintégration du royaume de Majorque dans la couronne d’Aragon. Elle devient place avancée de la monarchie espagnole face à la France en 1479, Perpignan entre alors dans une logique militaire, enfermée dans des remparts puissants renforcés à toutes les époques (Vauban notamment). Elle est annexée avec le reste du Roussillon au royaume de France par le traité des Pyrénées de 1659. Les gigantesques travaux de Vauban devaient faire de Perpignan une cité désormais imprenable.
Il ne reste à peu près rien de son œuvre car la municipalité de l'époque a décidé de les démolir au début du xxe siècle dans le but d'aérer le quartier central et de pouvoir étendre la ville sur la plaine du Roussillon. Aujourd’hui il ne reste que le Castillet, le palais des rois de Majorque, des casernes, des souterrains ainsi qu'une partie des remparts épargnés, qui témoignent de l'époque de la grandeur de Perpignan et de ses installations militaires.
Un album photo est disponible en haut de la colonne de gauche.