La salle Michel GALABRU se transforme en café théâtre.
La Galéjade d'Aigues Vives (30) sur les planches saturarguoises.
C'est la deuxième fois que l'AMS vous propose cette forme de théâtre. La première expérience remonte à près de 10 ans avec deux excellents comédiens montpellierains : Christophe PUJOL et Jordi CARDONER. Le Café-Théâtre est un petit théâtre ou l'on peu boire. C'est aussi un lieu de liberté dans lequel les artistes peuvent s'exprimer avec proximité et intimité avec le public. Celui-ci est tombé sous le charme des comédiens de la troupe La Galéjade d'Aigues Vives, ce samedi 10 décembre. Eux qui sortaient d'un peu partout dans la salle pour venir jouer un petit spectacle de quelques minutes et hop, autre ambiance et autre lieu, juste à côté, là, entre deux tables ! La mise en scène de toutes ces petites oeuvres est signée Christine BERGERAC, une comédienne lunelloise qui a longtemps travaillé avec Guy VASSAL, créateur du festival d'Aigues Mortes, du temps du Théâtre Populaire des Cevennes (TPC), et directeur du théâtre Jacques COEUR de lattes jusqu'en 2006. Cette soirée a encore été un succès... Félicitations à toute l'équipe et au public fidèle.
L’agenda culturel de l’AMS :
Samedi 14 avril 2012 :
théâtre : "On a rien inventé"
avec « la compagnie des dix manches »
L'AMS vous proposera certainement une pièce suplémentaire cet hiver !
Une très bonne nouvelle pour les amateurs...
L'article paru dans Midi Libre, édition du 20 décembre dernier.
"La salle Michel Galabru est quasiment dans l'obscurité. Dès la porte poussée, un premier ressenti montre qu'une ambiance vient d'être construite. Des ronds de lumière blanche dessinent comme des phares dans la nuit. Autour de tables circulaires, le public est là, attentif. C'est une ambiance café-théâtre intimiste. Chacun avec sa coupe savoure la soirée et suit le rythme à la fois clair et endiablé de la troupe La Galéjade. Alternant la présence sur scène avec celle sur une estrade latérale, une forme de mouvement varié s'instaure. C'est chaque fois une séance et un climat nouveau avec ses surprises. Un fil conducteur relie le tout : le thème des voyages.
Un couple est interviewé façon télévision sur les déceptions de son dernier achat d'itinéraire à sensations fortes. La chambre était trop confortable, ils n'avaient couru aucun risque de se faire réellement dévorer par les crocodiles. En revanche, ils espèrent en le prochain, à la frontière de deux pays en guerre…
Après, c'est l'entrée dans un phrasé délirant et poétique, à la manière de Devos, sur le car qui part à 'et quart'. Il se poursuit au guichet à la gare. Ces deux voyageuses veulent savoir si un train va passer à l'heure dite. Situation ubuesque, voire kafkaïenne produite par l'incompréhension, la non-communication ou la malice. Passage à une autre atmosphère avec un joueur d'accordéon sous un lampadaire. Une comédienne le rejoint. Elle dit puis chante Le poinçonneur des Lilas d'un certain Serge. Un rêve de voyage qui naît dans l'esprit de celui qui fait des trous, des petits trous, toujours des petits trous. Tout cela s'enchaîne en rires, sourires, étonnements et émotion selon les moments.
Combien sont-ils à jouer, à enchaîner les personnages ? Dix ou douze ? Pour quelques minutes, à l'image de l'une de leur séquence, ils entrent dans l'autre monde. Celui du texte et du geste, celui où le cadre général d'un décor semble immuable mais où tout change en permanence à l'intérieur, faisant perdre à chacun ses repères l'espace d'une soirée, pour mieux les retrouver ensuite."
L'équipe de l'AMS vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.